Qu’est-ce qui change avec le nouveau DPE ?
Un nouveau souffle pour les petites surfaces !
Le diagnostic de performance énergétique (DPE) fait peau neuve avec l’arrivée d’une nouvelle réforme. Ce changement vise à corriger les éléments qui pénalisent les petites surfaces, reléguées dans les catégories F et G. Mais quelles sont les spécificités de ce nouveau DPE et en quoi va-t-il impacter le marché immobilier ?
Une méthode de calcul différente.
La méthode de calcul précédente, souvent décriée pour ses résultats défavorables aux petites surfaces, prenait insuffisamment en compte certains critères tels que la taille du ballon d’eau chaude ou l’indice de compacité thermique. De ce fait, de nombreux studios et petits appartements se retrouvent classés parmi les passoires énergétiques, même après des travaux de rénovation énergétique.
La réforme introduit donc une pondération par des coefficients adaptés aux petites surfaces dans l’algorithme de calcul du DPE. Cette modification permettra à bon nombre de ces logements de gagner une ou deux catégories, les éloignant ainsi de la classification F et G et les préservant dans le parc locatif sans obligation de travaux immédiats.
Des chiffres encourageants
Selon Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, cette réforme permettra de sortir 140 000 logements de moins de 40 m² de la catégorie des passoires énergétiques, ce qui représente 15 % des plus de 910 000 logements classés F et G en France.
Ces données montrent l’impact que peut avoir cette réforme sur le marché immobilier, en rendant les petites surfaces plus attractives pour les investisseurs et en préservant leur valeur patrimoniale.
Des débats sur les enjeux environnementaux et sociaux
Cette réforme peut cependant favoriser le manque de rénovation de la part des propriétaires de certains biens et donc avoir des logements qui consomment trop.
Cependant, en préservant les petites surfaces dans le parc locatif, elle participe à maintenir l’accessibilité au logement pour les populations les plus vulnérables, tout en offrant des conditions de vie plus confortables et plus économiques.
Le débat est donc loin d’être fini mais la loi devrait entrer en vigueur le 1er juillet 2024 !